
A
Le
courageux chevalier
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Il était une fois un jeune chevalier sans
fortune, nommé Romanus, qui
vivait à côté du château de la sorcière Sianahoulla.Tous
les jours, il parcourait les forêts immenses de Hoarani, une région oubliée au
sud du pays de Milika. Il recherchait les gens perdus dans le brouillard épais
et glacial projeté par la sorcière.

Un
jour, Romanus reçut une lettre de Milimus, le roi de Milika. Cette lettre disait
à Romanus de venir au palais de toute urgence. Alors, le courageux chevalier
partit sur son cheval blanc. Arrivé au palais, les gardes le firent entrer dans
la salle du trône. Le roi apparut et lui dit : - « Romanus,
j’ai une faveur à te demander ! - Quelle
faveur ? demanda Romanus. - Ma
fille, Marianne, a été enlevée par la sorcière Sianahoulla. Va la délivrer et tu
auras sa main. - Oui
mon seigneur, je partirai demain à l’aube, répondit Romanus ». Le lendemain
matin, Romanus, partit dans la forêt pour libérer la princesse. Soudain, au bord
d’un ruisseau, un vieillard lui apparut et lui dit : - « Dirige-toi, vers la
tour des Dragons, suis les arbres qui n’ont pas de feuilles, et là tu trouveras
Marianne. Attention, tu auras des épreuves à surmonter ». Le vieillard
disparut et le chevalier continua sa route à travers les arbres.

Romanus
arriva près du château. Il aperçut des arbres qui n’avaient pas de feuilles, il
s’approcha. Alors qu’il passait tout près des arbres, des feuilles géantes se
mirent à pousser et elles commencèrent à frapper le sol, pour essayer de
l’écraser. Les arbres s’agitèrent dans tous les sens, de plus en plus vite.
Romanus parvint à les éviter et arriva au bout d’un chemin. Là, il aperçut
Marianne à la fenêtre de la tour des Dragons où elle était prisonnière. Mais un
dragon sortit de la tour et lui barra le chemin. N’écoutant que son courage, il
sortit son épée, lança son cheval à toute vitesse et coupa la tête du dragon …
mais … aussitôt deux têtes nouvelles se mirent à repousser, le sang dégoulina
sur lui et les têtes crachèrent du feu…

Effrayé, il se servit de son bouclier. Les flammes furent
renvoyées vers les dragons qui tombèrent en cendres. Il poursuivit son chemin
et arriva devant un gigantesque pont en pierre. Il hésita à s’approcher.
Prudent, il avança et soudain éperonna son pur-sang et le lança au galop.
Derrière lui, le pont s’écroula dans un
fraca épouvantable. Romanus se retourna et vit au loin la sorcière qui
ricanait. Enfin, il atteignit le pied de la tour. Il entra…

Il entra dans le château où il faisait tout noir. Il marcha très
lentement dans le noir, après avoir laissé son cheval à l’entrée et vit une
petite lumière. Il monta les escaliers et trouva la princesse. Il la descendit
de sa tour et montèrent tous les deux sur le cheval. Ils sortirent du château
et durent traverser le grand fossé rempli d’eau puisque le pont s’était
écroulé. Ils réussirent à le traverser en sautant sur les crocodiles qui
essayaient de les dévorer.
Les voyant s’éloigner, la sorcière essaya de leur
jeter un sort mais le pur-sang était tellement rapide qu’elle n’arrivait pas à
les atteindre.
Ils traversèrent la foret en évitant de nombreux loups qui leur
sautaient dessus. Enfin, Romanus et la princesse arrivèrent au château et se
présentèrent au roi. Le roi lui dit : «
Merci d’avoir sauvé la vie de ma fille, maintenant tu peux l’épouser.
»
Ils se marièrent , eurent de
nombreux enfants et vécurent très heureux.
Fin
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haut
B Le
Père Noël et Julius le lutin
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Il
était une fois, non loin du pole Nord, en hiver, le Père Noël qui préparait les
cadeaux avec ses lutins. Le Père Noël était gros, barbu et très grand. Il était
vêtu d’un costume rouge et blanc. Sa maison, recouverte de rubans, ressemblait à
un cadeau. Les lutins du Père Noël avaient un costume vert et un bonnet bleu
avec une clochette au bout qui faisait glin glin ! Le plus vieux, le plus petit
et le plus sage des lutins, Julius, s’approcha alors du Père Noël…

Il était inquiet .C’était déjà le 21 décembre et par ce
temps enneigé
et
glacial, certains
lutins
étaient
tombés
malades. La
préparation
des
cadeaux
se
ralentissait. « Père
Noël,
cinq
de
nos
meilleurs
lutins
sont
fort
enrhumés
et
éternuent constamment
sur
la
poudre
magique qui
inscrit
le
nom
des
enfants
et
leur
adresse. Comment allez-vous pouvoir distribuer sans vous
tromper et rapidement tous
les cadeaux ? - Julius, tu es mon lutin de
confiance .Tu es sage, plein d’expérience, d’habileté et tu vas vite trouver une
solution .J’en suis sûr ! - Mais oui ! Vous dites toujours ça ! Je suis
vieu-eu eux et fa-ti-gué ! -
Fais encore un effort pour ce Noël ! Les enfants m’attendent, ils croient en
moi ! Pense aux enfants à l’hôpital, qui souffrent ! Aux
enfants qui vivent la guerre ,qui sont dans la rue ! - Oui,oui,…tu as raison,
je pars vite réfléchir. »
Il repartit dans son atelier. Il ouvrait les tiroirs les
uns après les autres en s’essuyant de temps en temps les gouttes de sueur qui
perlaient sur son front . Soudain il aperçut au fond d’un tiroir poussiéreux et
en pagaille le vieux grimoire magique du célèbre guérisseur Tchaïmo. Il
contenait les recettes des potions pour soigner tous les maux des lutins. Il le
prit, souffla dessus pour enlever la poussière et manqua même de s’en étouffer.
Puis il courut voir la mère Noël et lui demanda de préparer le breuvage pour
guérir les cinq lutins.
"C’est urgent, il reste des cadeaux à finir, les
noms et les adresses à retrouver."
La mère Noël se précipita pour chercher les ingrédients
dans son placard.

Quelques minutes après, elle revint les bras chargés de
fioles, les mit sur la table, et les étudia en silence.
Sur la première fiole, qui était grande et fine, on
pouvait lire : « Pièces de bronze fondues ». Sur la deuxième, qui était
très large, on pouvait facilement voir écrit en gros : « Poils d’ours
blanc ». Sur la troisième, qui était de taille moyenne, il était marqué :
« Poudre de pierre » - Ouf !, se réjouit-elle, j’ai fait le plein il n’y a pas
longtemps.
Enfin, son regard s’attarda sur la quatrième fiole qui
était plus petite que les autres. - Malheur ! , s’exclama t-elle, ça fait la n-iène fois que
je vous guéris, et elle est maintenant vide ! - Que contenait-elle ? demanda
Julius. - De la feuille d’or . Julius, il faut absolument que que
tu ailles en chercher si on veut guérir les cinq lutins avant le jour de Noël.
Va voir Tchaïmo le guérisseur, il te sera d’une grande
aide. - D’accord, dit Julius, un peu inquiet.
Julius s’habilla chaudement et partit voir Tchaïmo. Après
plusieurs heures de marche, il arriva devant la boutique du célèbre
guérisseur. - Bonjour, cher Julius, que veux –tu ? demanda
Tchaïmo. - Je voudrais savoir où se trouve la feuille d’or, dit
Julius. - Va sur la montagne noire, et là tu trouveras l’arbre.
Tiens, je te donne cette cape, elle a le pouvoir de rendre
invisible. - Merci, dit Julius.
Le lutin repartit à travers la forêt, en direction de la
montagne noire. Il se sentait fatigué, mais après de longues heures il arriva au
pied de la montagne. Il aperçut enfin l’arbre à feuilles d’or.
C’est alors qu’il vit
quatre ours polaires se diriger vers lui
...

Julius enfila vite la cape magique et il devint invisible. Les
ours remuèrent la tête dans tous les sens et, ne voyant plus rien, ils
s’endormirent. Alors Julius
s’approcha doucement de l’arbre, mais…un ours ouvrit en grand ses narines et il
sentit le corps du lutin : la cape magique n’arrêtait pas les
odeurs ! Julius, pétrifié de peur, eut le réflexe de chanter une chanson
de Noël :
« C’est la Noël des ours…c’est le Noël des ours… »
le premier ours, ravi, se rendormit.
Mais le
deuxième ours, réveillé par le chant, dressa une oreille et se mit à courir
après Julius : celui-ci eut alors la bonne idée de raconter un conte de
Noël. Fasciné le deuxième ours se rendormit. Le troisième ours souleva une
paupière, vit les traces du lutin invisible et courut dans cette
direction. « Au secours ! A l’aide ! »cria Julius.
« pitié Monsieur l’Ours, je ne vous veux aucun mal, je viens seulement
cueillir cinq feuilles d’or pour guérir mes amis. Ils doivent préparer des
cadeaux pour vos petits oursons ! » A ces mots, le troisième ours,
convaincu, partit se recoucher et se rendormit.
Réveillé par
tout ce vacarme, le quatrième ours se lança à son tour à la poursuite de
Julius. Celui-ci courut vers l’arbre, mais d’un coup de patte au hasard, la
bête arracha le bas de sa cape. Des jambes sans corps apparurent alors et elles couraient
toutes seules. L’ours, éberlué, vit les jambes grimper sur l’arbre. Dégoûté par
ce mystère, le quatrième ours partit se recoucher et se rendormit.
Et Julius put cueillir cinq feuilles d’Or.

Julius
retourna voir Tchaïmo le guérisseur et tous deux retrouvèrent la mère Noël
autour d’un chaudron gros comme…un verre. Eh oui ! Pas la peine de gaspiller la feuille d’or et les autres ingrédients.
Elle mélangea la feuille d’or, la poudre de pierre
- qui est la vitamine C du lutin
- et ajouta deux poils et demi d’ours
blanc : pas un de plus pas un de moins. Tchaïmo, impatient, prononça la formule
magique : «
- Otonovalatasigonooursalutiniguéris ! !
»
Ils
s’empressèrent de remplir les dés à coudre et Julius se précipita chez ses
amis. Assommés par la fièvre, ils ne le reconnurent même pas. « Il était temps
! » se dit Julius. Il les aida à boire et le miracle se produisit.
Ils repoussèrent leur couette,
s’habillèrent en deux minutes : pas une de plus pas une de moins. Ils
n’oublièrent pas leur bonnet et s’empressèrent de se mettre au travail.
Les
noms des enfants s’inscrivirent à une vitesse hallucinante, les cadeaux
restants furent emballés en deux temps trois mouvements : pas un de plus pas un
de moins. Ce fut si rapide que le Père Noël termina même en avance.
Ainsi, les enfants des hôpitaux, les
enfants qui vivent la guerre et qui sont dans la rue et tous les enfants de la
terre reçurent à temps tous leurs cadeaux.
Mais il y en a un et un seul qui
apprécia plus que tout autre ce soir de Noël. Celui qui avait ronchonné, couru,
défié les ours, couru encore par grand froid et enfin guéri ses amis. Julius
lui-même !
Le 24 décembre, il s’endormit profondément et goûta à un repos bien
mérité.
FIN |
haut
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C Théo
et Le Père Noël
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C’était quelque temps avant Noël. Dans un village de
montagne, tous les enfants attendaient avec impatience les cadeaux et le Père
Noël. Au pôle Nord, celui-ci préparait activement son départ. Les lutins et les
farfadets emballaient les paquets puis les chargeaient sur le traîneau.
Quand les préparatifs furent terminés, le Père Noël s’envola avec ses
rennes.
Pendant ce temps, dans le village, Théo était très
malade……
En
effet, Théo avait la grippe et depuis trois jours il restait dans son lit bien
au chaud sous sa grosse couverture. La seule chose qui pouvait lui remonter le
moral c’était de recevoir ses cadeaux. Il avait commandé des peluches et des
jouets car il n’en avait pas. Il voulait rester éveillé pour voir le Père Noël
mais il commençait à s’endormir quand, tout à coup, il entendit des clochettes…

A ce tintement, il
se précipita à la fenêtre et vit les rennes du Père Noël qui fonçaient au triple
galop. A cette vitesse, ils allaient s’écraser sur le toit de la maison. Théo
alla à la lucarne de l’autre côté de la chambre pour mieux voir la
situation.
"
Aïe,aïe,aïe les rennes sans le
Père Noël, mais où est-il passé
? "
"
Bing ,bang ,boum ! "
Au même moment, les
rennes percutèrent le toit dans un fracas épouvantable et renversèrent la
cheminée. Puis un renne s’envola , puis un deuxième , un troisième et plus de
rennes !
Théo se dit
: " Oh la la !!! Il n’y aura pas de Noël cette année. Tous les rennes
sont partis, le Père Noël a disparu et la cheminée est
détruite. "
Très déçu et de
nouveau fiévreux, il regagna son lit, une boule dans la gorge. Il s'enfonça
sous les couvertures prêt à pleurer.

Quelques
minutes après, Théo entendit des bruits secs à la fenêtre. Il se leva,
intrigué, et alla l’ouvrir. Une petite tête verte apparut. C’était un lutin qui
semblait effrayé. Il
s’adressa à Théo : - Bonsoir
Théo, j’aurais un service à te demander. Le Père Noël a perdu le contrôle de
ses rennes. Actuellement, il est coincé dans la cheminée d’une maison inhabitée
au bout de ta rue. Les rennes sont dispersés aux quatre coins du village. Aide-moi à reconstituer l’attelage, et allons secourir le Père Noël .
Bien
que malade, Théo se sentit rempli de force à l’idée de résoudre ce grave
problème. Il s’habilla chaudement et rejoignit le lutin.
Tous
les deux firent une bonne équipe : ils réunirent les rennes, un peu
hébétés par l’accident, puis se retrouvèrent vite au pied de la maison inhabitée.
Le
Père Noël était en effet bien coincé, et incapable de se mouvoir. Il hurla à
Théo : - Théo !
Attrape mon bonnet et ma hotte ! Je te confie les rennes ! Le lutin
te guidera pour distribuer les cadeaux à ma place ! Il faut faire vite, il est bientôt
minuit ! Tu viendras me rechercher plus tard, et tu auras une belle
surprise !
Théo
chaussa la hotte et le bonnet et se
lança avec le lutin dans une distribution bien imprévue...

D’abord,
il fallut retrouver le traîneau et atteler les rennes. Alors, à toute vitesse,
guidé par le lutin vert qui lisait les adresses, Théo monta sur les toits,
descendit dans les cheminées , remonta sur les toits, descendit jusqu’au
traîneau, remonta sur d’autres maisons… C’était fatigant, mais quel beau
travail ! Théo s’amusait à distribuer du bonheur !
Ensuite,
le lutin vert que Théo appelait « lutin Noël » alla chercher une équipe de
lutins-secouristes : ils réussirent à libérer le Père Noël, et ils remirent
debout la cheminée de Théo. En plus, les secouristes guérirent Théo de sa
grippe !
Le
Père Noël pouvait enfin passer ! Il apporta à Théo ce qu’il avait commandé :
des peluches et ses premiers jouets. Puis le Père Noël dit :
" Tiens , cher Théo,
voilà en plus une belle surprise pour te remercier : un traîneau-jouet, mon
adresse, et Noël tous les jours pendant deux ans …"
Fin
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D Alice, José et leurs enfants
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Il était une fois, avant que les voitures à moteur
existent, une jeune reine qui s’appelait Alice et un jeune roi qui s’appelait
José.
Ils avaient deux enfants : le petit Nicolas, qui avait
sept ans, rêvait du Père Noël ; Julie, sa grande sœur de onze ans aimait
beaucoup le patinage. Toute la famille habitait dans un beau château au milieu
d’une grande forêt. Mais, depuis quelques temps, les parents disent du mal l’un
de l’autre, ils se disputent et se séparent. José va faire des courses et il
s’installe en ville. Et le petit Nicolas qui est triste part se promener à
cheval. Il se perd et il rencontre une mère chèvre et ses sept chevreaux, au
milieu de grands arbres qui jouent avec des champignons.

La mère chèvre invite Nicolas chez elle. Un loup arrive
près de la maison. Il veut rentrer dans la maison pour
dévorer les petits chevreaux et la maman. Il frappe à la
porte : - « Je suis un méchant loup ! » crie-t-il
.
Nicolas inquiet mais confiant cherche une idée pour les
sauver…

Les chevreaux courent vite sous le lit pour se cacher.
Pendant ce temps-là, le Père Noël se promène discrètement dans le village pour
vérifier si chaque maison a bien une cheminée. Soudain, il entend les cris d’une
petite chèvre qui viennent d’une petite maison. Il voit un loup devant la porte
et comprend qu’il y a un problème. Le Père Noël se rapproche du loup et lui
dit : - « Je vais t’endormir avec ma
poudre ! »
Il lui lance la poudre mais malheureusement, le loup
n’est pas touché et c’est Nicolas, qui sortait attaquer le loup, qui est atteint
par la poudre. Nicolas s’endort et le loup en profite pour entrer dans la maison
et pour manger la mère chèvre et ses sept chevreaux…

Le Père
Noël repart pour vérifier si chaque maison a sa cheminée. Chemin faisant, il
rencontre le bouc qui broute
tranquillement les brins d’herbe légèrement givrés. « - Rentre vite à la maison
, j’ai endormi le loup qui était devant ta porte. Dépêche-toi je ne sais pas la
durée de l’effet de cette poudre.Vite ! ta femme et les sept chevreaux sont en
danger ! »
Inquiet, le bouc court à toute vitesse jusqu'à sa maison . Pendant ce
temps le loup a avalé deux chevreaux .
En s’aplatissant et en étirant sa patte sous le lit, il cherche à atteindre un troisième chevreau, quand tout à coup, le bouc
haletant surgit devant la porte : « Sors de ma maison ! -Tu plaisantes, je n’abandonnerai jamais un si
bon festin, grogne le loup ! » Fou de rage , le bouc fonce sur le loup. . Un combat sanglant s’engage à coups de cornes et de crocs .Soudain, le bouc lui
transperce le ventre. Et deux petits chevreaux en sortent terrifiés. La chèvre
qui est accrochée de ses quatre pattes en haut du lustre descend et appelle ses
petits pour les éloigner discrètement du loup . Une fois le loup étendu sur le
sol raide mort, le bouc se précipite
vers Nicolas et le réveille à petits
coups de langue râpeuse.

Nicolas
se réveille en sursaut : -
As-tu bien dormi ? demande le bouc avec un brin d’humour. -
Oui, oui, dit Nicolas épuisé. -
Il va falloir que tu rentres, dit le bouc. -
D’accord , répond Nicolas. -
Merci mon petit Nicolas, dit la chèvre. Mais
elle s’étonne aussitôt : -
Alors, les enfants qu’est ce qu’on dit ? -
Merci Nicolas ! crient en cœur les sept petits chevreaux.
Le
bouc décide de raccompagner Nicolas chez lui. Arrivés
devant la porte, le bouc dit au petit garçon
: -
Je dois partir maintenant. Au revoir Nicolas, et merci pour tout. Viens nous
voir quand tu veux, tu seras le bienvenu.
Soudain
la porte s’ouvre. Quelqu’un se jette au cou de Nicolas, c’est sa sœur Julie ! -
Ah ! Nicolas je suis contente de te voir. Papa et maman veulent te parler. Il
entre, et aperçoit sa mère Alice qui lui dit : -
Ton père et moi avons décidé de ne plus nous disputer. Si on allait manger tous
ensemble ?
Ils dégustèrent un bon repas, et au loin dans la
forêt, les sept petits chevreaux pensèrent très fort à Nicolas.
Fin
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haut
E Le Noël de You-My
|
Il était une fois, dans un lointain pays, Sandjiv, un
pauvre paysan qui travaillait pour l’Empereur. Lilou, sa femme, était cuisinière
au Palais. Ils avaient trois enfants : Ya-Tchou et Wong , les deux grands
garçons, et You-My
la petite dernière. Tous les cinq habitaient un petit
village au bord d’un
fleuve, dans une maisonnette en bambou. Les garçons
étaient vaillants et travaillaient durement dans les rizières, de l’aube au
coucher du soleil. You-My, âgée d’une dizaine d’années, était courageuse et
malgré son jeune âge, s’occupait de leur foyer comme d’un
palais.

Tous
voulaient que leur vie s’améliore.
Les parents étaient employés au service d’un
très riche Empereur, mais ils étaient très mal payés. Et comme ils travaillaient
beaucoup, ils ne pouvaient pas s’occuper de la maison et des rizières :
c’étaient les jeunes frères qui cultivaient des champs de riz pour manger ; et
la petite fille faisait le ménage et la cuisine.
Il
fallait que ça change !
Le
père va essayer d’être pompier, parce que depuis tout petit, il adorait entendre
« Ping, Pong, Pong » (en Chine, les camions-citernes ne font pas « Pin-Pon »).
La
mère rêvait d’être cantinière et les enfants voulaient aller à l’école pour
lire, compter, écrire et apprendre tout plein de choses intéressantes.

Mais ils
ne pouvaient pas. Un soir, les parents pleuraient car ils ne savaient plus quoi
faire. Soudain, quelqu’un frappa à la porte. La mère ouvrit la porte et vit un
jeune homme riche et bien vêtu.
Il lui dit : « - Faites un vœu. » La mère lui
répondit : « - Je voudrais que mes enfants ne soient plus obligés de travailler
et qu’ils puissent aller à l’école. »

Le
jeune homme sortit une baguette magique de sa poche, fit de grands mouvements
en prononçant une formule et de nombreuses étoiles jaillirent de la
baguette. Il partit ensuite sans rien
dire, laissant la mère toute étonnée. Quelques jours passèrent mais rien ne
changeait, le vœu ne se réalisait pas. Un jour, alors que You-My et sa famille commençaient à désespérer, ils
reçurent une belle lettre blanche. Lilou ouvrit la lettre et fut étonnée de
voir qu’elle venait d’une école. Elle lut que la directrice acceptait ses trois
enfants pour la prochaine rentrée. Elle était très émue. Elle fut encore plus
surprise en lisant la suite de la lettre : la directrice, Madame Yi-Tcha lui
proposait de devenir cantinière dans la nouvelle école de ses enfants…

La veille
de la rentrée arriva. La nuit, les
enfants rêvèrent de
la cour de récréation, de leur nouvelle maîtresse et
des enfants qu’ils allaient rencontrer. Le lendemain c’était le grand jour.
Le cartable sur le dos, les enfants et leur mère
prirent avec une immense
joie, le chemin de
l’école . Pendant ce temps ,le
père avait reçu une communication de la
caserne de pompiers pour l’embaucher .
Toute la famille vécut heureuse toute sa
vie .Les enfants purent apprendre à lire, écrire et compter.
Enfin Ya-Tchou et
Wong pouvaient jouer au foot et You-My riait aux éclats et sautait à la corde
avec ses copines.
Fin
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haut
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