CONTES de Noël

 

A

B

C

D

E

 

A    La Taïga Norvégienne


Il était  une fois une histoire qui se passait en  Norvège. Dans ce  pays  nordique,  il faisait froid et neigeait beaucoup. Les arbres  étaient  recouverts  de givre. Les  chemins étaient   verglacés, et les  gens  sortaient le moins  possible  de leurs  maisons. Le blizzard soufflait.
Dans ce pays, non loin
  d'un village  au bord d'un étang  se dressait une petite  cabane en rondins de bois.Et dans cette demeure vivait une famille composée de 7 personnes :cinq enfants et leurs parents. Ils étaient tellement pauvres que les enfants n'allaient  pas à l'école.
Le dernier des enfants de cette famille s'appelait Bjorn, cet enfant avait la particularité de parler aux animaux et aux créatures magiques.
En effet dans ce
  pays vivaient de nombreux elfes.
Cette histoire se passe un soir d'hiver en fait, à cette période de l'année, il fait nuit toute la journée.
Alors qu'en été il partait de 6h du matin à 9h du soir pour faire le bûcheron, en cette période le père était cloîtré à la maison, d'où personne ne pouvait s'éloigner plus d'une heure où deux à cause de la brièveté du jour et de la présence des loups. Il devait donc se contenter de poser des pièges autour de la maison pour obtenir viande et fourrure.
Timmy le fils aîné, tel un adulte, aidait son père toute l'année dans toutes ses activités.
Les autres frères et sa soeur, beaucoup plus jeunes, se contentaient d'aider leur mère dans les tâches  domestiques, sauf pendant les brèves journées où  ils allaient pêcher en perçant un trou dans la glace .

Malheureusement, la pêche n’était pas fructueuse et la famille mourait chaque jour un peu plus de faim. Bjorn, ce soir-là, décida donc de partir dans la forêt sans la permission de ses parents.
Il se disait que les elfes ses amis l’aideraient peut-être à trouver un peu de nourriture …
Les créatures magiques qu’il rencontra ne lui apportèrent pas la solution qu’il attendait mais lui donnèrent une carte au trésor !
Bjorn pensa qu’il devrait partir à
  la recherche de ce fabuleux trésor : ainsi sa famille ne serait plus pauvre…
Il se mit donc en route aussitôt en suivant les indications de la précieuse carte.

Elle montrait qu’il fallait se rendre devant le conifère géant de la Taïga. Heureusement, Bjorn n’était pas loin de cet arbre impressionnant.

 Lorsqu’il eut atteint son but, un loup survint. L’ animal lui vola la carte d’un violent coup de griffe et lui dit :

  - << Que viens-tu faire devant ma tanière ?

-         Excusez-moi,  Monsieur le loup, je venais seulement  voir le conifère géant et étudier la carte au trésor que vous tenez entre vos pattes.

-         Si tu veux retrouver la carte, tu dois me rapporter la tête du roi des elfes. Pour cela, tu as un mois sinon je te mangerai. >>.
Et sans laisser à Bjorn le temps de répondre, il rentra dans sa tanière. Le pauvre enfant était bien ennuyé car les elfes étaient ses amis.

Jamais il ne pourrait faire une chose pareille.
Soudain il eut une idée. Il venait de se rappeler qu’il connaissait un très grand sculpteur.
Il allait lui demander de l’aider. Il se rendit donc chez lui et lui expliqua son problème. Le sculpteur qui était un homme généreux, accepta aussitôt de l’aider :
         - Je vais te faire une tête en cire, qui sera la réplique parfaite de la tête du roi des elfes. Je lui mettrai même de vrais cheveux sur le crâne et cet affreux loup n’y verra que du feu.
 

 Le sculpteur s’appliqua tellement que ce fut la sculpture la plus réussie de sa vie.
Ainsi, moins d’un mois après, Bjorn apporta la fausse tête au roi.

 

"Loup, loup, es-tu là ?"

Le loup sortit de sa tanière.

"Loup, voici la tête du roi des elfes."

Le loup prit la tête et donna la carte à Bjorn qui partit en courant. Arrivé au pied du conifère géant, il étudia la carte. Celle-ci indiquait l'endroit où se trouvait le trésor.

"3 pas à droite, 5 pas à gauche, 15 pas de côté". Bjorn s'empressa de faire les pas et creusa. Il trouva alors une grande malle remplie d'or et de diamants. Bjorn était le plus heureux des petits garçons. Il rentra, alors,  à sa maison la malle sur le dos. Il appela toute sa famille. Son père, sa mère et ses 4 frères et soeurs s'assirent autour de la petite table en bois. Bjorn leur raconta ses aventures.

Depuis ce jour, Timmy et son père ne travaillent plus et tous les enfants vont à l'école.
Ils vivent heureux, sans manquer de rien
et aident les gens les plus pauvres du village.

Fin

 

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B    Le Père Noël bleu


Il y a très longtemps de cela, au Pôle Nord, trois jours avant Noël, la Mère Noël décida de sortir de la penderie, le vêtement traditionnel de son mari pour le nettoyer. En effet, l’année précédente, le Père Noël était tombé dans une cheminée et il en était ressorti plein de cendres noires. La Mère Noël se dirigea donc, vers la cave, le costume à la main…
               
Inconsciente du danger qui la guettait...


     Dans le même temps, tapi derrière une montagne de cadeaux, le Père Fouettard, rendu fou de jalousie par l’amour que
  portent tous les enfants au Père Noël, avait mis au point un plan diabolique.
Il avait pour idée de se transformer en Père Noël et de faire toutes les livraisons de jouets afin de recueillir un peu de l'amour des enfants.

Pour mettre son projet à exécution il devait dérober : la tenue de travail, les rennes, le traîneau et bien sur tout le stock de l'usine des lutins afin que le Père Noël ne puisse pas faire sa tournée.

Bien dissimulé dans la cave, le Père Fouettard attendit donc que la Mère Noël lave le costume de son mari. Soudain, en haut, dans l'atelier du Père Noël, il y eut un grand fracas : le vieil homme venait  de se prendre les pieds dans ses outils de travail ; en chutant lourdement, il avait perdu connaissance. La Mère Noël entendit bien les cris de son époux mais elle n'eut pas le temps de réagir. En effet, l'horrible Père Fouettard lui sauta dessus, la bâillonna et l'enferma dans un placard.
Puis il revêtit le costume encore tout mouillé. Il se dirigea ensuite vers l'usine des jouets.
En imitant la voix du Père Noël, il ordonna aux lutins de charger immédiatement les cadeaux sur le traîneau et d'y atteler les rennes .
Mais « Clefs d'or », le chef des lutins, était très surpris par l'attitude étrange de cet homme.
C' est ainsi qu'au moment de s'envoler , il s'aperçut que les rennes n'obéissaient pas au
Père Fouettard : celui -ci ne connaissait pas les formules magiques pour leur parler !

 

 Et le Père  Fouettard  s’énervait … Clefs d’or essaya  de  trouver  de l’ aide.

 Pendant ce temps, cet odieux personnage repartit là où il avait laissé le Père Noël Bleu qui était toujours sans connaissance. Il alla voir la Mère Noël. Sous la menace, elle lui donna une formule. Puis il retourna auprès des rennes.
 

     " Dratteouf erep el es ut ". Telle était la phrase magique.

Il la dit, la redit… mais impossible de faire partir les rennes. Par contre, ils tournaient, tournaient à devenir fous… Le Père Fouettard se mit dans une très grande colère. Il allait
  prendre son grand fouet lorsque Clés d’or  et les lutins pompiers, arrivés à temps, l’attrapèrent  pour l’attacher à l’arbre le plus proche.
 

Clés d’or rassura les rennes… C’ est alors qu'arriva le Père Noël Bleu.

Ouf ! Il allait pouvoir faire sa tournée.
Hélas ! on s’ aperçut alors qu’ il avait perdu la mémoire !

     Heureusement, la Mère Noël savait où se trouvait le livre des formules magiques dans la forêt. Et c’ était, bien sûr, Clés d’or qui avait la clef…

 

Ils ouvrirent le vieux grimoire, Clés d'or prononça les mots magiques :
" AKADI AKADA" que tout soit en l'état et là, mes petits amis, le Père Noël retrouva sa couleur d'origine : un rouge grand teint mais sa mémoire nenni.

Peu importait car les rennes en ont une bien supérieure aux éléphants et de la tournée ils en font leur affaire.

C'est ainsi que l'attelage partit en grande vitesse pour livrer,
le jour convenu,
les cadeaux récompensant les enfants bien sages.

Fin

 

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C    La Tribu CRO-MAGNON


Il était une fois, il y a environ trente mille ans, une immense forêt aussi grande
  qu’un pays. Dans cette forêt se trouvait une grotte sinistre où vivait une tribu de cro-magnon. Celle-ci se composait tout d’abord du père : Groumf. Groumf était de taille imposante, un mètre quatre-vingts pour être précis, voilà pourquoi il avait une garde robe XXL, 100 % poils de mammouth. Son visage aussi était impressionnant. Ses yeux globuleux paralysaient ses ennemis. Ses énormes sourcils broussailleux touchaient presque ses yeux. Il était chauve mais très poilu, comme si tous ses cheveux étaient tombés sur sa poitrine. Groumf était fasciné par la chasse, il adorait ça. Il y passait des journées entières. Il avait l’esprit très combatif, et son cri de guerre était : GROUMF, à l’attaque ! Son physique et son courage plaisaient beaucoup à Cro-mignonne.

Cro-mignonne était la femme de Groumf. Son allure était la plus distinguée de toute la forêt. Si les concours avaient existé, elle aurait sans doute été élue miss cro-magnon. Elle était toujours joyeuse, car elle se croyait la plus belle. Certains disaient qu’elle était prétentieuse. Elle portait un os dans les cheveux, ce qui charmait Groumf. De plus elle était joliment vêtue d’une mini jupe en peau de bison. Groumf et Cro-mignonne avaient eu un joli petit bébé qui adorait que le sorcier lui raconte des histoires.

Pour toute la famille, le sorcier était quelqu’un d’exceptionnel et de vénérable. Il prétendait faire la pluie et le beau temps avec sa canne en os de mammouth, soit disant magique.


 
Mais un jour, le sorcier perdit sa canne magique dans la forêt.
Quelques temps, plus tard, alors que Groumf, Cro-mignonne et Cro-mini (le bébé) se promenaient, ils trouvèrent la canne dans les bois. Groumf la  ramassa, la mordit, la sentit, l’agita et la pointa en direction de sa femme en poussant des cris :  « No ! No ! Noël ! » et Cro-mignonne se transforma en Mère Noël.
« Que tu es belle dans ta longue robe rouge ! » dit Groumf. Alors, Cro-mignonne prit à son tour la canne magique et dit : « Pas ! Pas ! Papa ! » et Groumf se retrouva vêtu d’un majestueux manteau rouge et blanc. Ils trouvèrent ce jeu tellement amusant que Groumf agita sa canne en direction de Cro-mini en disant : « Lu ! Lu ! Lutin ! »…

...........et Cro-Mini se transforma en lutin.

Ils se demandèrent en quoi ils étaient transformés . Soudain ils aperçurent une ombre à la lisière de la forêt. Dès qu'ils reconnurent Charlatan le sorcier ils allèrent à sa rencontre et le questionnèrent : ''que sommes nous devenus?''
Celui-ci
  les rassura, prépara une potion et leurs expliqua que la magie leur apporterait les réponses au cours de leur rêve.
En effet durant la nuit ils apprirent ce qu'est le Père Noël et quel est son rôle. Ils se réveillèrent avec la ferme intention de reproduire leurs rêves.
Il y avait juste un problème : si le Père Noël voulait faire la tournée, il ne le pourrait pas, car il n'avait ni traîneau ni rennes.

Lutin-Mini lui aussi avait un souci, pour faire le travail d'un lutin c'est-à-dire fabriquer et emballer des cadeaux il lui manquait une usine et des lutins pour l'aider.
Ils décidèrent de faire appel aux pouvoirs magiques de la canne mais elle resta introuvable
malgré tous les efforts faits pour la retrouver.

 Mais où était donc passée cette canne magique ? La famille était très déçue de ne pouvoir y mettre la main dessus. Cro-Mignonne s'énervait de plus en plus. Groumf poussait des cris aigus chaque fois qu'il pensait la voir et des cris graves quand il se rendait compte de son erreur !
Le sorcier, lui, prétendait ne rien savoir.

Ce fut Lutin-Mini qui finit par la retrouver…
Lors d'une promenade, il tomba par mégarde dans un trou qui le mena après une glissade vertigineuse dans une grotte. Là, il se trouva nez à nez avec plus de cent lutins apparus grâce aux pouvoirs de la canne tombée auparavant dans ce trou. Les lutins étaient en train de fabriquer des tonnes de jouets.
Ils poussèrent des cris de joie lorsqu'ils aperçurent Lutin-Mini car ils le prirent pour leur chef. Ils lui remirent donc la fameuse canne qu'ils avaient conservée précieusement. Lutin-Mini fit alors apparaître un traîneau et des rennes que les lutins remplirent aussitôt de cadeaux.
Puis il partit comme il était venu prévenir ses parents et le sorcier.

 La famille de Groumf étant  transformée en  famille Noël, il  ne restait plus qu’à fonder l’entreprise « CRO-NOËL ». Dans la grotte, on installa une machine à cadeaux, (la transformation les avait rendus très inventifs…).
La canne était très utile pour emballer, pour faire les nœuds …des cadeaux des Cro-mini-magnons.

     Tout se passait bien jusqu’au jour où le sorcier revint. Naturellement, il voulait récupérer sa canne. C’est alors  que Cro-Mini qui adorait le sorcier eut une idée de génie : il secoua la petite clochette qu’il avait sur son bonnet. Elle fit apparaître une 2 ème canne magique.

Ravi, le sorcier s’ associa avec la famille Noël  et il fut décidé que tous ensemble ( ce fut l’ occasion pour lui de multplier les lutins ) ils  allaient amener  le bonheur dans toutes les  grottes  cro-magnonnes !

 

Ils vécurent ainsi tous très heureux…

 

Fin

 

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D    La porte du  bonheur


Il y avait une fois un Père Noël qui voulait le bonheur de tous les enfants de la Terre.
Il habitait au
  pays des Inuit, dans un village appelé Inuking.
Ce père Noël avait plusieurs talents et le premier était d’aider les  enfants maltraités, malheureux ou mal-logés.
Cela devenait urgent
  parce que nous approchions de Noël.

Il connaissait un petit garçon qui avait perdu ses deux parents dans un accident et qui vivait avec sa grand-mère.
Il possédait seulement une tenue d’hiver et une tenue d’été et tous les enfants de l’école se moquaient de lui.
Alors, le Père-Noël décida de faire appel à ses pouvoirs magiques pour redonner la joie de vivre à cet enfant, mais il n’avait pas prévu qu’il rencontrerait un gros problème.

Lorsque le Père Noël voulait aider un enfant, il devait accomplir un certain nombre de rituels.
Dans un premier temps, il se rendait chez le petit enfant malheureux, et le ramenait en traîneau à Inuking.
Là-bas, il laissait l’enfant jouer avec les rennes et les lutins. Quand il sentait que l’enfant était prêt, il le faisait entrer dans sa maison où l’attendait la Mère Noël. Cette dernière lui préparait alors le plus merveilleux des repas : des sushis, des chips glacées, des hamburgers, des crêpes au chocolat et un chocolat chaud. Une fois rassasié, le Père Noël amenait l’enfant devant une toute petite porte pailletée couleur or. Là, il regardait le petit droit dans les yeux et lui demandait quel était son souhait le plus cher. Alors, comme par magie, la porte s'ouvrait et de l’autre côté les rêves se réalisaient.
C’est ce que tenta de faire une nouvelle fois le Père Noël. A la nuit tombée, il rentra dans la maison de Benoît ( qui vivait chez sa mamie depuis la mort de ses parents) et l’emporta encore endormi dans son traîneau. Mais, oh, malheur, les rennes avaient disparu….

Comment le Père Noël allait-il faire pour amener Benoît chez lui à Inuking ?

Effrayés par les aboiements des chiens du voisinage, les rennes s’étaient en effet libérés du traîneau et enfuis.
Habitué à ces escapades, le Père Noël déposa Benoît dans le traîneau, le recouvrit de sa grosse couverture afin qu’il ne prenne pas froid.
Puis il se mit à observer attentivement le ciel. Au bout de quelques minutes ne les ayant pas repérés, il grimpa sur un sapin, prit sa longue vue magique et se remit à scruter le ciel. Il repéra enfin son attelage du côté
  de la constellation de la grande Ours.
Grâce à un sifflet à ultra son magique il les appela. Les bêtes furent près du traîneau en un éclair.
Le père Noël et Benoît qui toujours endormi ne s’était aperçu de rien, s’envolèrent vers la porte magique...

 

Pendant le vol, Benoît se réveilla et fut tout effrayé de ne pas se trouver dans son lit.
Mais le Père Noël le rassura en lui expliquant où il l'emmenait.
Le spectacle des rennes volants au milieu de la Grande Ourse était tout aussi magique que magnifique : Benoît avait l'impression de rêver ! Il fut également émerveillé lorsqu'ils atterrirent dans le village d'Inuking après une descente vertigineuse.
Là, se trouvait la belle demeure du Père Noël et de son épouse.

Avant de partir ranger son traîneau, le vieil homme confia les rennes à Benoît. Quelle ne fut pas sa surprise de les voir jouer au football ! Il ne put s'empêcher alors de prendre part au jeu.

Puis le Père Noël lui proposa de rentrer dans sa douce maison, où il fit la connaissance de la Mère  Noël qui lui avait préparé un somptueux festin. Benoît s'assit sur une banquette rouge velours et mangea avec un réel appétit.

Une fois désaltéré et rassasié, le Père Noël l'invita à le suivre vers la fameuse porte qui brillait de mille feux. Benoît était très ému et avait le pressentiment qu'il allait se passer quelque chose de merveilleux.

Le Père Noël l'interrogea :

« - Dis Benoît, quel est ton voeu le plus cher ?

- Je ... je ...je ne sais pas ...bafouilla-t-il.

- Laisse parler ton coeur ! répliqua le vieil homme.

- Je voudrais revoir mes parents et vivre avec eux pour toujours afin de me sentir aimer... »

Alors la porte du bonheur s'ouvrit et Benoît découvrit ses parents.

Fou de bonheur, il leur sauta dans les bras en pleurant. Puis il se jeta au cou du Père Noël en le remerciant chaleureusement.

Un peu plus tard dans la nuit, ils prirent tous place dans le traîneau et le Père Noël les ramena chez eux.

Benoît avait le coeur rempli d'étoiles... Jamais il n'oublierait cette nuit-là !

Et depuis ce jour, il vit heureux entouré de l'amour de ses parents.

FIN 

 

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E    Une nuit mystérieuse


Il était une nuit ...  Une nuit pas comme les autres ...  Une nuit magique ...
Celle de la nuit de NOËL !
Vous pensez déjà tout connaître sur cette fameuse nuit durant laquelle le Père Noël, dit-on, distribue des cadeaux.
Et bien, vous allez être surpris!
Cette nuit- là, une petite fille dormait paisiblement en rêvant.On la surnommait Draculette car elle avait des dents très pointues et adorait le jus de raisin.
Dans son rêve, elle imaginait un sapin décoré de guirlandes en argent et de boules dorées scintillantes.
Ce sapin avait aussi un don exceptionnel : celui de la parole!

On pourrait croire que Draculette, à cause de son nom, croquait les gens mais en fait, elle n’avait qu’une passion : aller dans le pressoir de la grotte  et écraser le raisin pour en faire un jus délicieux.
Quant au sapin, il disait que cela allait  être la plus belle nuit de sa vie .
Tout
  d’ un coup, le sapin ne peut plus parler car il vient de recevoir, par mail , la mission que  lui destine le Père Noël : distribuer les cadeaux parce que celui-ci a attrapé une grosse angine…

Le sapin se mit à réfléchir intensément.
Comment allait-il bien pouvoir s'y prendre ? Je n'ai jamais voyagé pense-t-il. J'ai toujours vécu dans la forêt, à l'endroit où le fermier m'avait planté, jusqu'au jour où il m'a coupé, pour faire de moi, un sapin de Noël.
Une fois l'émotion passée, la parole lui revint. Alors, tout doucement, il se mit à chuchoter à Draculette des formules magiques et c'est ainsi.....

.... que Draculette répéta ces formules et se transforma en Mère Noël et le sapin en Père Noël. Alors tous deux commencèrent à distribuer les cadeaux à pied.
Quand ils entrèrent dans la première maison, six boules de Noël tombèrent du sapin, une fumée bleue sortit de ces dernières et six rennes majestueux apparurent comme par magie.
Au même moment, une guirlande se décrocha du sapin et se transforma en traîneau.
Ainsi, la Mère Noël et le Père Noël repartirent à l'aventure en traîneau.

Ils étaient tellement fatigués, qu'au petit matin, ils s'endormirent dans les nuages.
Quand Draculette se réveilla, elle comprit en regardant dans le miroir que tout ceci n'était qu'un rêve.

 

Draculette quitta sa chambre , se précipita vers le sapin et lui raconta son rêve . Celui-ci écouta attentivement l'histoire de la fillette et , à la fin du récit , répondit :
"C 'est étrange , moi aussi j'ai fait exactement le même rêve ".
Le sapin et l'enfant restèrent muets de Stupeur.

Quand tout à coup leur attention fut attirée par une mélodie joyeuse provenant de la cheminée . Dans un nuage de suie le père Noël apparut portant dans sa hotte les cadeaux de Draculette .
Tout en donnant les présents à la fillette, il remercia l'enfant et le sapin pour le travail effectué.

Tous deux comprirent alors qu'ils n'avaient pas rêvé .

C'était une nuit ...
Une nuit pas comme les autres ...
Une nuit magique ...
Celle de la nuit de Noël.

Fin

 

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