
A
Le
Père
Noël a disparu !
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Il y a bien longtemps, quelque part dans
les nuages, se trouvait l’atelier magique du Père Noël. C’était un endroit
immense et merveilleux. On y trouvait des lutins vêtus de costumes verts et
coiffés d’un bonnet sur lequel étaient cousus un pompon blanc et des grelots.
Ils portaient aussi des souliers noirs et pointus. C’était la veille de Noël
et ils se dépêchaient de fabriquer les jouets pour tous les enfants de la
terre…

Six heures avant le départ pour la grande distribution, un
des lutins quitta les ateliers pour aller réveiller le Père Noël. Soudain,
un cri provenant de la maison du vieil homme retentit… On courut ; on se précipita ; et on vit avec
horreur … la demeure du vieillard sens dessus dessous. Ensemble, ils le
cherchèrent sans succès. Il fallait se rendre à l’évidence : le Père Noël avait
disparu !

Les
lutins se regroupèrent dans la maison pour comprendre la raison de cette
disparition. Tout le monde était paniqué à quelques heures de la distribution,
à l’idée de se retrouver seuls. Tous les lutins se posaient des questions : « - Où est-il ? se demandaient les lutins. - A-t-il été enlevé par un magicien qui
n’aime pas Noël ? - Est-il parti
distribuer des cadeaux avant l’heure ? - L’a-t-on
emballé par erreur dans un gros cadeau ? - S’est-il
perdu dans les nuages ? - A-t-il
été enlevé par le diable ? » Chacun formulait des hypothèses quant à sa
disparition.
Les lutins décidèrent donc de partir à sa recherche. Tous
cherchaient et cherchaient encore…Dans les nuages… Personne. Dans les ateliers
de fabrication… Personne. En enfer…Personne. Les recherches se poursuivirent…
Mais en vain… Tout à coup, on entendit un lutin s’écrier : « - Le traîneau et les rennes ne sont plus là !
» Les lutins regardèrent en direction de la planète bleue. - Il est là : où va-t-il ? Le Père Noël se
dirigeait vers la Terre, avec le traîneau et les rennes, sans aucun cadeau…

Le Père–Noël arriva sur terre puis il se dirigea vers son
traîneau. Oh surprise !
Le vieil homme s’aperçut qu’il n’avait pas emporté les cadeaux pour les enfants.
Soudain, un
autre traîneau arriva avec à son bord, un mystérieux personnage habillé de noir,
avec un fouet à la main. C’était le père Fouettard qui lui dit :
« Pendant
que tu dormais et que tes lutins faisaient une pause, je me suis glissé dans
l’atelier et j’ai pris les cadeaux qui se trouvaient dans ton
traîneau. -
Mais, dis-moi, pourquoi me les as-tu
volés ? -
Ça fait une éternité que je fouette les
enfants et ça me fait mal au cœur de les
voir souffrir par ma faute. J’aimerais bien prendre ton
rôle. -
Ne pourrait-on pas travailler
ensemble ? » Le Père
Fouettard accepta la proposition du Père – Noël. Tous deux
partirent chez le nouveau compagnon de l’homme habillé d’un beau manteau rouge
pour récupérer les cadeaux volés. Les deux amis
décidèrent de se partager la planète bleue en deux parties égales séparées par
l’équateur pour pouvoir distribuer plus vite les
cadeaux.
Mais le père
Fouettard resta coincé dans une cheminée étroite et appela son camarade à l’aide
d’un portable. Le Père Noël arriva et délivra le pauvre
malheureux.
Fin
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haut
B L’étrange
Noël de la famille Zigmu
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Il était
une fois dans un pays imaginaire une charmante petite ville qui s’appelait
Villegrignote. Elle était accrochée au
flanc de la montagne et comme c’était l 'hiver ses maisons colorées
étaient recouvertes d’un manteau de
neige . Dans le centre ville
s’élevait un sapin gigantesque. Il
était décoré de boules, de bougies et de guirlandes multicolores et il faisait
l’admiration de tous les habitants.
Parmi ceux-ci, vivait la famille Zigmu composée de Freddy et Katie
respectivement le père et la mère d’Aurélie et de Théo sans oublier le brave
chien qui répondait au nom de Rox. Mais une
nuit, la veille du soir de Noël, alors que tout le village était endormi, une
ombre effrayante traversa Villegrignote. Le lendemain matin, le sapin avait
disparu ainsi que Rox, le chien de la famille Zigmu. La panique gagna les
habitants car tous savaient que sans arbre de Noël illuminé, les enfants
n’auraient pas de cadeaux cette année ! Car comment le Père Noël
arriverait jusqu’à leur village dans l’obscurité ? Rox,lui aussi était
introuvable… Le Noël d’Aurélie et de Théo allait être bien triste si on ne les
retrouvait pas…

L’après-midi,
pendant la sieste, quelqu’un frappa à la porte. Katie alla voir qui venait les
déranger et là, surprise : un homme annonçant qu’il venait de
Trouillardville lui confia une enveloppe à l’intérieur de laquelle elle trouva
un petit papier de couleur rouge sang.
Elle put lire : « Trouvez la clé maléfique et déposez-la au pied
du grand chêne, à droite de l’entrée de l’usine hantée. D’ici trois heures, si
vous échouez, il en sera fini de votre chien, du sapin et de Noël. Silence
absolu ou tout est perdu ! »
Katie,
abasourdie, fondit en larmes. Aurélie consola sa maman et la rassura en lui
disant : « Je sais où trouver la clé. C’est le fiancé de Mamie
Doll qui la détient. »
Katie
partit prévenir son mari. Pendant ce temps-là, les deux enfants se dirigèrent
vers le manoir du sinistre bonhomme.
Quand
ils arrivèrent devant la porte, ils regardèrent le ciel, les yeux scintillant
d’étoiles.

Ils
tapèrent plusieurs fois à la porte.
Après
plusieurs essais personne ne répondait. Que faire ? Il fallait absolument
rentrer pour récupérer la clé maléfique. Théo et Aurélie
entendirent des grincements derrière la maison. Ils firent le tour de la maison
et une fenêtre était ouverte. Ils grimpèrent et rentrèrent dans la maison. Les
murs étaient noirs, on apercevait des toiles d’araignées, des chauves-souris
sortaient de la cheminée. Théo avait très peur de tout ce qu’il voyait, mais
Aurélie le réconforta. Théo trébucha sur un caillou, et comme par magie une
porte secrète s’ouvrit. Aurélie rentra et trouva la clé maléfique dans le crâne
d’un squelette. « Hiiiiiiiiiiiiiiii !!!
» « Vite Théo, Papy et Mamy Doll rentrent. Il faut sortir ! » Ils sautèrent par
la fenêtre alors que le couple infernal leur courait après. « Petits monstres !!
Rendez-nous la clé !! » Théo et Aurélie rentrèrent chez eux satisfaits d’avoir
récupéré la clef maléfique...

Tous deux étaient heureux d’avoir trouvé la clé
mais encore un peu choqués de leurs aventures. En ouvrant la porte, ils
retrouvèrent leurs parents inquiets de leur absence. Immédiatement, la famille
partit déposer la clé au pied du grand chêne situé à côté de l’usine hantée
comme il était indiqué sur le papier.
Une fois la clé posée, l’ombre surgit,
prit l’objet précieux et la glissa dans le tronc du chêne. C’est alors qu’il
s’ouvrit. Le chien apparut et bondit vers la famille Zigmu. Il y eut des cris
de joie et ils le câlinèrent. Théo tomba quand le chien lui sauta dessus et
sentit une forme bizarre engloutie sous la neige : c’était le sapin de Noël.
Ils
ramenèrent le sapin à Villegrignote et les habitants pleurèrent de joie. De
nouveau, la ville fut illuminée et s’endormit profondément en attendant le Père-Noël.
Tous firent de beaux rêves et reçurent beaucoup de cadeaux au pied de
ce bel arbre de Noël bien décoré.
Fin
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haut
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C Le cochon
ailé
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Il était une fois un
fermier qui vivait en montagne dans un chalet en bois avec sa famille. Sur les murs de son chalet étaient accrochés des tableaux de
ses animaux et de la montagne. Près de la cheminée, un ours empaillé vêtu de guirlandes
servait de décor. Ce fermier s’appelait Hector, sa femme Josette et son fils
John. Ils possédaient des animaux : un chien de berger, un
cheval, un cochon rose, quatre vaches, un troupeau de moutons et huit poules.
C’était la veille de Noël….

Comme tous
les soirs, John alla
nourrir les animaux
il commença par
le chien de berger,
les vaches, le troupeau
de moutons, les huit
poules, le cheval
et il termina par le
cochon rose. Lorsqu’il arriva à
l’enclos du cochon
bien que la
porte fut fermée
celui-ci avait disparu. En remuant la litière, John s’arrêta stupéfait
il venait de découvrir trois plumes roses mélangées à la paille. Aussitôt, il
se précipita à la maison, pour prévenir ses parents. Alors qu’il passait devant la cheminée, il s’arrêta surpris, car
son cerveau venait d’enregistrer quelque chose d’anormal. C’est alors qu’il se
fit la réflexion suivante : mais je croyais que l’ours se trouvait à
gauche de la cheminée ?

En effet, l’ours avait
changé de place et était assis dans le canapé. Et plus surprenant encore, il
parlait ! Il dit à John : « quelqu’un nous a jeté un sort durant
notre sieste, il m’a rendu la vie et a donné des ailes au cochon rose. Mais en
se réveillant, le pauvre cochon a été tellement effrayé par sa nouvelle apparence
qu’il s’est envolé et je sais que les trois plumes roses que tu as en ta
possession sont magiques. Grâce à chacune d’entre elles tu vas pouvoir exaucer
un vœu. Tu as donc trois souhaits à réaliser, prends le temps de bien les
choisir… »
Après avoir délivré ce
message, l’ours redevint inanimé.
John se précipita dans la
cuisine où ses parents préparaient un modeste repas pour le soir de Noël, pour
leur annoncer l’incroyable nouvelle.
Aussitôt son père
s’écria : « Et bien si je pouvais retrouver ce cochon sous la forme
d’un bon rôti … »
A peine avait-il prononcé
ces mots qu’un superbe rôti apparu sur la table à la place de la première plume
rose.
Sa femme mécontente
s’écria : « Mais qu’as-tu fait ! j’aurais préféré un bon et
beau gâteau ! »
C’est alors que la deuxième
plume se transforma en une gigantesque pièce montée au chocolat…
John hurla : mais qu’avez-vous fait !
Désormais il ne nous reste qu’une seule plume et un seul vœu à
réaliser ! »

Furieux
de la conduite infantile de ses parents, John monta dans sa chambre en emportant
la dernière plume. Il claqua la porte et se mit à pleurer. Il regrettait d’avoir
parlé à sa famille et se dit qu’il ne reverrait plus jamais son fidèle ami.
C’est alors qu’il décida de partir seul à la recherche de son compagnon, le
cochon rose, sans oublier la dernière plume magique. Aux douze coups de minuit,
la plume se mit à vibrer et se transforma en une fée aux cheveux d’or et aux
yeux d’émeraude qui lui dit : « Je sais ce que tu cherches et je vais t’aider.
Ton cochon rose se trouve dans un château non loin d’ici. Cette clef magique te
conduira vers lui et te permettra de le libérer ».
Puis
dans un nuage d’étoiles, la fée disparut…

Il décida d'enfourcher son cheval et partit vers la
château avec la clé magique.
Le château était immense
: il était recouvert d'or et
de pierres précieuses. Tout autour il y avait d'immenses douves, mais le fermier
se demandait comment rentrer dans le château.
Il trouva une manette qui faisait baisser le
pont-levis. Dans le château, il vit son pauvre petit cochon dans une cage: il
était rose, avec des ailes, triste mais content de revoir son propriétaire. Il
ouvrit la cage avec la clé magique.
Le fermier et son cheval montèrent sur le dos du
cochon ailé pour partir au plus vite et rejoindre le petit chalet de
bois.
C'était Noël.... Tout le monde était réuni, le
cochon était très heureux d'être enfin de retour chez lui pour passer le
réveillon.
Si vous vous promenez en montagne, soyez attentifs
en regardez dans le ciel... peut-être verrez vous parmi les nuages une petite
tâche rose voler.. c'est le petit cochon ailé !!!
Fin
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D Les aventures de Karelle la petite hirondelle
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Il était une fois,
à l'époque des châteaux-forts et des chevaliers, une jeune
hirondelle nommée Karelle. Elle vivait avec sa mère bien à l'abri dans un petit
nid situé dans les remparts du château de Bonaguil.
L'automne arrivait à grands pas, et le moment était venu de se préparer à
quitter le petit nid douillet de Bonaguil pour migrer vers les régions chaudes
d'Afrique afin d'y passer l'hiver .

Un jour, une énorme tempête s’abattit sur le
château. De gros coups de vent et une pluie battante se déchaînaient, les
arbres et les toits s’arrachaient, les vitraux se brisaient…Le nid de Karelle
s’en vola, sa mère tomba et mourut.
Karelle chercha un refuge pour sa survie puis
elle prit la décision de partir immédiatement vers les pays chauds.
Qu’allait encore lui arriver tout au long de son
voyage ?

Pendant
trois jours durant, Karelle vola pratiquement sans faire de rencontres. Et
soudain elle entendit un bruit assourdissant. Elle se retourna, et vit un
énorme avion de la compagnie « Air
Afrique ». Karelle eut aussitôt l’idée
de se poser sur l’aile de l’avion pour voyager sans fatigue. Karelle s’endormit, et se reposa ainsi
pendant une heure. A son réveil, elle quitta l’avion et reprit son vol. Tout à
coup, face au soleil, elle aperçut un aigle qui fondait sur elle. Karelle
essaya d’accélérer, mais il était trop rapide. Alors l’aigle la saisit dans ses
serres et l’emporta dans son aire…

L’aigle
déposa la petite hirondelle dans son nid perché au sommet de la montagne la
plus haute. Il pensait la dévorer dès le lendemain matin… La nuit tombait et
Karelle tremblait de peur, elle était pétrifiée et n’avait ni la force ni le
courage de s’échapper.
C’était la nuit de Noël et cette magnifique soirée se
transformait en cauchemar…
Alors que
l’aigle dormait, l’hirondelle ne parvenait pas à fermer l’œil. Soudain, dans le
ciel étoilé, elle vit un nuage d’or, c’était le traîneau du Père-Noël avec ce
dernier qui distribuait les cadeaux pour tous les enfants du monde ! Au même
moment un paquet glissa du traîneau, tomba sur la tête de l’aigle et l’assomma.
Le Père-Noël en descendant le récupérer entendit la petite voix de Karelle : «
Au secours ! Au secours Père-Noël, aidez-moi… ! » Puis elle s’évanouit. Le
Père-Noël saisit alors la petite boule de plumes et l’emporta avec lui…

Il
la déposa dans son traîneau, au milieu des cadeaux, puis il continua
sa tournée. Quand Karelle se réveilla, l’attelage se trouvait au-dessus de
l’Afrique. La petite hirondelle se demandait où elle était, quand elle
aperçut un homme vêtu d’un costume rouge écarlate. Elle se souvint alors de
toute son aventure : la mort de sa mère, son voyage mouvementé, sa
capture et sa rencontre avec le vieil homme barbu. Rassurée, elle s’avança
alors vers celui-ci. Karelle lui raconta toutes ses péripéties. Le Père Noël
lui proposa de la déposer avec ses compagnons mais la petite hirondelle
préféra continuer le voyage à travers les étoiles avec son nouvel ami. Ils
reprirent la distribution des présents...
Bien des années plus tard,
nous retrouvâmes Karelle dans les ateliers du Père Noël avec son compagnon
Arnold et ses deux petites hirondelles Katia et Karelle Junior.
Fin
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E Un Noël
extraordinaire
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Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Bixente. Il
habitait à Hendaye, une ville près de Biarritz, au pays basque. Il avait 8 ans
et il allait vivre quelque chose d’incroyable. Laissez moi vous raconter. C’était un lundi, ou un mercredi, ou peut-être un
vendredi ; enfin c’était le 24 décembre 2003. Il était vraiment content
car il pensait avoir sa première planche de surf. Il en rêvait. Il se voyait
déjà franchir les vagues de tous les océans ; être à la une des
journaux : « Bixente Lafitte franchit la plus grande vague du
monde ». Mais ce n’était qu’un rêve…
C’était la fête… Toute la famille était
présente : Mirentxu sa grand-mère, Maïté et Jean-Claude ses parents,
Camille sa petite sœur, …. Les plats se succédaient : dinde,
gâteaux, bûche de Noël et champagne,……. Bixente était très excité à l’idée de
recevoir ses cadeaux et espérait la recevoir sa fameuse planche de surf.
Une fois les invités partis, Bixente
s’allongea devant le feu de la cheminée
au pied de la crèche et du sapin de Noël en attendant minuit pour voir le Père
Noël lui apporter les cadeaux tant espérés. Sa mère s’approcha de lui et commença à lui
raconter des histoires et notamment celle de Sanou un petit garçon surfeur.
Petit à petit, Bixente fermait les yeux et s’endormit profondément. Il rêvait et rêvait encore : de surf, de
cadeaux, de la planche, de Sanou,.. Il était aux côtés de Sanou et surfait les plus
grandes vagues du monde…
-« Bixente, Bixente, il est 10 heures,
réveille-toi, c’est Noël ! »

L'enfant
se réveilla et s'aperçut avec grande surprise qu'il se trouvait sur la plage. Pendant
son sommeil, ses parents l'avaient conduit au bord de la mer pour essayer al
planche de ses rêves qu'ils lui avaient offert.
Immédiatement,
le surfeur saisit sa planche et l'essaya. Il surfait avec beaucoup de plaisir. Soudain,
le ciel s'assombrit, un orage éclata et un vent violent entraîna le jeune
garçon et sa planche vers une île déserte. Après
ce périlleux voyage, l'enfant était épuisé. Il s'allongea sous un palmier et
une noix de coco tomba sur sa jambe. Il leva les yeux et vit un perroquet
multicolore qui entama la conversation :
« Salut,
toi petit bonhomme! Mais dis-moi, que fais-tu là? - Je faisais du surf et une tempête m'a conduit ici.
Maintenant j'aimerais trouver un refuge pour me reposer avant de repartir d'où
je viens. - Si tu fais tout ce que je te demande,
je t'indiquerai l'endroit que tu recherches et même le chemin pour rejoindre ta
famille. » Puis le perroquet annonça au jeune surfeur que
s'il lui ramenait une plume qu'un aigle lui avait volé, il l'aiderait à
retrouver le chemin pour trouver les personnes qui comptent pour lui.

Le
perroquet ajouta : « Pour t’aider dans ton périple, tu peux te servir de ta
planche qui est désormais pourvue d’un pouvoir magique, va, elle t’emportera où
tu le souhaiteras à travers la mers et montagnes… »
Bixente prit sa planche et
oh ! surprise ! à peine avait-il posé les pieds dessus qu’elle s’envola et le
porta vers les montagnes mystérieuses et inquiétantes de l’île voisine. Alors
qu’il survolait le nid de l’aigle, Bixente aperçut un objet tombant des étoiles
à toute vitesse… C’était un cadeau qui s’était échappé du traîneau du Père Noël
et qui en retombant venait d’assommer l’aigle perché au sommet de la montagne
la plus haute. Au même moment, il vit le Père Noël descendre pour le récupérer
et repartir mais sans ce dernier…
Cela ne vous rappelle-t-il pas l’histoire de
Karelle, la petite hirondelle ? Bixente prit alors le cadeau sous le bras et
chose étrange encore, son prénom était inscrit dessus !!! Avant de poursuivre sa
route, il saisit dans le nid la plume multicolore du perroquet qui se trouvait
près de l’aigle, toujours sans connaissance, afin de la rapporter à son
propriétaire. De retour sur l’île déserte, il remit la plume au perroquet et …
- " BIXENTE, BIXENTE, Bixente… Réveille-toi,
le Père Noël est passé… " - " Mais
…mais… ce n’est pas possible, mais tu m’as déjà réveillé… mais l’aigle !…le
perroquet !… ma planche volante… Le Père Noël !!!… " - « Mon pauvre Bixente, tu as fait là un rêve bien étrange »
lui répondit sa maman .« Maintenant il faut que tu te lèves pour ouvrir tes
cadeaux, oh, c’est vraiment bizarre je ne me souviens pas de cet étrange
paquet, il y a ton nom écrit dessus Bixente… »
Le plus surprenant dans cette
histoire que je viens de vous raconter, est que lorsque Bixente ouvrit ce
fameux paquet, il découvrit à l’intérieur de celui-ci une planche de surf sur
laquelle il était dessiné l’île déserte avec le perroquet, l’aigle, le Père
Noël, et un drôle de petit garçon sur une planche de surf volante…
FIN
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