
A
Le
quatuor de Noël
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Il y a très longtemps, en 1935 plus précisément, vivaient en
Russie deux jeunes orphelins appelés Zoé et Lucas.
Zoé était blonde avec de magnifiques
yeux clairs. Quant à Lucas, il était très maigre et d’une timidité maladive.
Tous deux passaient leur vie dans la rue où ils produisaient des pièces de
théâtre pour survivre à leur misère.

Un beau jour, pendant que Zoé et Lucas jouaient une
pièce de théâtre « Boulka et Milton », deux autres enfants, de la
même taille, s’approchèrent et se présentèrent à eux :
« - Je m’appelle Anna, dit la petite fille, et je chante magnifiquement !
-Je suis Alexandre Ivanoski, son frère ; nous avons perdu nos parents qui
ont été envoyés en Sibérie.
- Comme les nôtres ! s’exclama Zoé ».
Les enfants décidèrent de rester ensemble. Ils préparèrent une nouvelle pièce de théâtre.
Le jour de la première représentation, il se passa quelque chose d'étrange…

Le spectacle terminé, les enfants reçurent la
visite d'une jeune fille très belle et mystérieuse. Elle était vêtue d' une
robe blanche et d'un manteau blanc comme la neige.
Sur sa tête, brillait une couronne
dorée. C'était la Reine des Neiges.
Elle avait des pouvoirs magiques et venait
apprendre aux enfants que leurs parents étaient vivants. Une grande émotion
envahit les enfants.
La Reine des neiges dit:
<<
- Je peux vous aider à rejoindre vos parents
en Sibérie.
-
Mais, comment pourrait-on faire ? La Sibérie, c'est
très loin!
-
Je vais vous donner un compagnon qui va vous
montrer le chemin. Mais vous devrez subir des épreuves.
-
Comment ferons- nous?
-
Il vous faudra vous servir de vos talents
d'artistes.
-
Qui va nous aider ?
-
C'est un petit renard des neiges dont la fourrure
devient blanche en hiver. Il a le pouvoir de prendre la forme d'une toque de
fourrure qui vous rendra invisible quand vous en aurez besoin.
Il s'appelle Vladimir.
>> 
La
Reine des neiges leur remit une bourse remplie de pièces d’or. Ils
prirent le train et deux semaines plus tard, ils arrivèrent à la ville de
Tomsk. Ils
louèrent un traîneau avec six chiens et un guide et se mirent en route.
Tout
à coup, le guide arrêta le traîneau alors qu’ils se trouvaient dans une plaine
désertique de Sibérie où seul le vent se faisait entendre. Ils descendirent,
surpris de cet arrêt et découvrirent avec stupéfaction un grand mur de verre
qui se dressait devant eux. -« Ce
doit être notre première épreuve remarqua Lucas. -
Comment allons nous passer cet obstacle ? S’inquiéta sa sœur Zoé. Ils
réfléchirent quelques instants. Alexandre
se mit à sourire en déclarant : -
Souvenez-vous ce que nous a dit la Reine des neiges, il faut se servir de nos
talents d’artistes et je pense que toi seule, petite sœur, tu peux briser ce mur. Anna
le regarda sans comprendre. -
Mais que dis-tu ? Comment veux-tu que je brise ce mur ? -
En chantant tout simplement ! Ta voix est tellement belle et pure qu’aucun
cristal n’y résiste.
Anna
se plaça devant l’obstacle et chanta. Le mur se fissura et quelques secondes
après explosa en mille éclats de verre. -
Bravo ! Tu as réussi ! S’écrièrent les enfants.
Ils
remontèrent dans le traîneau et reprirent la route. Ils arrivèrent à la tombée
de la nuit près du camp de prisonniers dans lequel se trouvaient leurs parents. Leur
joie devenait de plus en plus grande à l’idée de les retrouver bientôt mais
leur inquiétude aussi. -
Il y a des soldats partout. Comment allons-nous faire pour entrer dans le
camp ? demanda Zoé C’est
alors que le petit renard vint se blottir dans ses bras. Aussitôt, Zoé, au
contact de l’animal, disparut. -
Mais oui ! s’écria Alexandre, servons-nous de Vladimir. S’il nous rend
invisible, nous pourrons nous introduire dans le camp. Ils
entendirent alors un camion qui arrivait près du camp. -
Ce camion va nous être utile dit Lucas. Vite Vladimir ! Fais nous
disparaître. Vladimir
sauta dans les bras des deux garçons et d’Anna. Les quatre enfants, devenus
invisibles, sautèrent à l’arrière du camion au moment où les portes du camp
s’ouvraient. Ils
se retrouvèrent quelques minutes après dans la cour où il y avait des centaines
de soldats. Zoé et Anna frissonnèrent d’effroi mais se rappelèrent vite que
personne ne pouvait les voir. Ils se dirigèrent vers les cachots et trouvèrent
rapidement leurs parents.

Quand
les parents virent leurs enfants, ils pleurèrent de joie. -Comment
avez-vous réussi à pénétrer dans le camp avec tous ces soldats ?
demandèrent-ils . -Vladimir,
ce renard, nous a été d’une grande aide, répondit Anna. Partons avant qu’un
garde ne nous repère.
Au
moment où les gardiens effectuèrent la relève, les enfants volèrent les clefs,
ouvrirent les portes et libérèrent leurs parents. Ils sortirent du cachot. Par
chance, un camion quittait le camp. Vladimir et les deux familles grimpèrent à
l’arrière du véhicule. Alexandre
chuchota à l’oreille de Vladimir : « Saute sur le conducteur pour lui faire
peur ! » Le renard s’exécuta. Le conducteur freina brusquement. Le camion
stoppa et les passagers clandestins s’enfuirent à toutes jambes. Arrivés
chez eux, les enfants décidèrent d’offrir le jour de Noël un spectacle à leurs
parents.
Tous
vécurent heureux jusqu’à la fin de leur vie…
Fin
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B La promenade de nuit
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Un jour en pleine
nuit, William et Lucas partirent faire une promenade. Ils traversèrent une
forêt sombre. On y entendait les craquements de branches et la nuit des choses
étranges. Cette forêt était envahie par les ronces.
Soudain un elfe apparut. Il était tout petit avec de petites
ailes et de longues oreilles pointues. Son visage était ridé. On distinguait de
petits yeux verts. Il portait une chemise rouge toute déchirée. Il était armé
d’un arc. Un sac rempli de poudre
pendait à sa taille. Cet elfe zigzaguait de gauche à droite et de bas en
haut.
William et Lucas le poursuivirent. La bestiole se retourna
et leur lança de la poussière dans les yeux. Les deux enfants se retrouvèrent
dans le village d’Elfeville…

Ils
entrèrent alors dans le village où ils virent plein de petites maisons en forme
de champignons rouges et verts à pois dorés qui volaient dans les airs. A
proximité de là, il y avait une grande usine flanquée de 25 cheminées d’où
sortaient des parfums de praline, de guimauve, de barbe à papa et de chocolat
fondant. A travers les fenêtres, on apercevait des elfes en train de fabriquer
et d’emballer de mystérieux cadeaux.

Pour
se reposer, les deux enfants sont invités par un elfe. Ils trouvent que leur chambre est bizarre : Les
lits sont en praline, la couverture en mousse de chocolat et les volets en
guimauve. Le lendemain, en ouvrant les volets, ils
aperçoivent les elfes en train de voleter partout. Lucas et Williams se rendent
en courant à l’usine. -«
Que se passe-t-il ? demandent les deux enfants aux elfes. - Tous les cadeaux ont été dérobés ! La
fabrique est détruite ! - Qui a accompli ces actes odieux ? - C’est le père Noël à la barbe verte ! - Il était entouré de gobelins donc les
vingt yeux toujours en mouvement sont
rouges et méchants ! - Mais nous sommes la veille de Noël !
A
ce moment–là un elfe essoufflé crie :
-
Les
gobelins ! Les gobelins !
-
Ils
sont encore là bas !
- Alors, poursuivons-les ! s’exclament nos deux
héros.

- Comment
va-t-on faire? dirent les elfes en chœur. - Nous allons
leur tendre un piège, dit Lucas. - On va se
servir des bonbons que vous fabriquez, dit William.
Ils exposèrent
leur plan. Il suffisait
d'utiliser du hubba bubba pour les prendre au lasso, un rouleau de réglisse
pour les attacher.
Ensuite, avec
des carambars atomiques ils les feraient parler.
Ainsi, ils
pourraient récupérer les cadeaux.
Quant au Père
Noël à la barbe verte, il faudrait le gaver de fraises tagada pour que sa barbe
vire au rouge.
- Oh oui
! On
mangera de la barbe à Papa Noël ! Peut-être cela le rendra-t-il gentil ?
- Mettons votre
plan à exécution ! Ils allèrent
jusqu'au village des gobelins en se cachant. Là, il fallait
les capturer. Ils décidèrent de les aveugler avec de la poudre de baby-pop.
Puis, ils passèrent au plan prévu.

Ils
arrivèrent dans la forêt. Tous les elfes avaient un hubba bulba dans la main.
Dans leur poche, ils avaient un carambar atomique et un rouleau de réglisse. Le
chef des elfes portait pleins de fraises tagada. Tout se passa comme prévu.
Les
elfes jetèrent un carambar atomique et demandèrent aux gobelins : -«
qui a les cadeaux ? -
c’est…c’est le Père à la barbe verte…. et maintenant rouge car vous lui avait
lancé les fraises tagada , dit un gobelin effrayé.
Le
Père Noël sortit de sa maison et trouva un hubba bulba par terre. Il le
lança au cou du chef des elfes et
l’étrangla.

Un
elfe dit : -
le chef est mort !!!
Le
combat fut arrêté.

Tout le monde était triste mais aussi heureux car
ils purent distribuer les cadeaux aux enfants.
Fin
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C Le Père Noël revient au village perdu
|
Autrefois, dans un petit village perdu de montagne, isolé au
milieu d’une forêt, vivaient de tristes villageois. Ils avaient oublié depuis
bien longtemps la fête de Noël et aussi toutes les autres fêtes.
Un jour de décembre, trois enfants du village qui se
promenaient, rencontrèrent un très vieux sapin mélancolique et sans éclat.

Ils
aperçurent une lueur blanche autour du sapin. Ils s’en approchèrent. Les trois
enfants discutèrent avec le sapin. - Pourquoi
pleures-tu ? Le
sapin répondit : - Parce
que je suis triste de ne plus fêter Noël. J’aimais bien quand les villageois me
décoraient. Mais maintenant qu’ils ne fêtent plus Noël, ils ne me décorent
plus. Le Père Noël a quitté ce village et il a même oublié ce village. - Noël !
Mais qu’est-ce que c’est ? s’exclama la petite fille. C’était la plus
jeune. Le
vieux sapin leur demanda : - Allez
me chercher un livre dans l’ancien lycée du village. Ce livre est vert, rouge
et doré. Vous le trouverez dans le septième rayon de la bibliothèque.
Les
enfants retournèrent au village chercher ce livre.

Ils trouvèrent le livre et l’apportèrent au vieux
sapin.
Le sapin ouvrit le livre vert, rouge et doré ;
soudain, les trois enfants furent aspirés à l’intérieur. Ils se retrouvèrent
face au Père Noël, aux rennes, aux lutins et… au Père Fouettard qui les avait
gardés prisonniers dans son histoire depuis des années.
Le Père Noël s’approcha discrètement des enfants et
leur chuchota : « Il faut retrouver mon traîneau pour s’évader du
livre et revenir au village perdu ! »

Les
trois enfants essayèrent de sortir de la prison en quatrième vitesse par la
chatière Fouettard. Arrivés dehors, Elsa, William, Wilfried furent poursuivis par les cats-Fouettards. D’un
seul coup, des chasse–neige apparurent et ils sautèrent dessus. Ils
envoyèrent de la neige à la figure des cats-Fouettard.
Une fois entrés dans la
forêt magique, les enfants entendirent : -Au
secours ! Je suis là. Hou ! Hou ! Par
ici ! Vous êtes aveugles ou quoi ? Elsa,
Wilfried et William, répondirent en chœur : -Vous
êtes le traîneau ? -Mais
bien sûr qu’est ce que vous croyez ? Les
enfants allèrent vers un gros chêne. -Ouille,
Aïe !!! Otez vos gros pieds de mon postérieur ! -Mais
où êtes vous ? S’exclama William. -Je
suis sous vos pieds, bande de petits fripons, répondit le traîneau. Mais
il y a de la terre sous nos pieds, dit
Wilfried. -La
plaisanterie est finie. Allez me chercher une scie et frottez un champignon
visqueux dessus.
Ils revinrent avec tout ce qu’il fallait. Les
enfants firent apparaître le traîneau et retournèrent à la prison pour délivrer
le père Noël et les rennes.

Comment
sortir maintenant ? Les enfants se rappelèrent que
le vieux sapin leur avait parlé d'une formule magique
qui se trouvait dans le sommaire du livre vert , rouge
et doré . Là, ils purent lire ces mots : "
Livre , ouvre-toi, emmène-moi tout droit, sans lever
le petit doigt !" Montés sur le traîneau, ils
furent transportés au pied du sapin. C'est ainsi
que revint Noël dans ce village perdu.
Depuis,
les enfants sont heureux, leurs yeux brillent et
le vieux sapin scintille de bonheur.
Fin
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|
D Un Noël
agité
|
Ce jour-là, au pays du Père Noël, c’était le moment,
tant
attendu par tous les enfants du monde, de préparer la distribution des cadeaux.
Soudain, Lutin futé chargé d’inspecter toutes les cheminées
arriva affolé chez Père Noël. Il lui dit : "Je viens de voir Père Fouettard qui bouche toutes les
cheminées avec du charbon !" Tout de suite le Père Noël
convoqua tous les lutins pour une réunion extraordinaire.

Lutin
Bosseur, responsable de l’atelier de fabrication arriva accompagné de Lutin
Grosse Tête, créateur de jouets. Ils étaient suivis de Lutin Artisan et de
Lutin Facteur. Lutin Rocky était arrivé et discutait de la situation avec Lutin
Futé. Le
Père Noël prit la parole : - Le
Père Fouettard a encore frappé ! La situation est grave ! Dans
quelques heures, je dois distribuer les cadeaux aux enfants et ce criminel est
en train de boucher toutes les cheminées. Il faut agir vite !Mes
amis que pouvons-nous faire ? Lutin
Bosseur dit : -
J’ai un cousin maçon qui pourrait reconstruire des cheminées sur toutes les
maisons…. -
Mais tu es fou ! s’exclama Lutin Grosse Tête, il lui faudrait des semaines
pour faire ce travail ! -
Je pourrais briser tout le charbon avec mes poings, proposa Lutin Boxeur d’une
voix forte et grave. Mais
tous s’écrièrent : -
Nous n’avons plus le temps ! -
Mais oui ! Le temps ! C’est cela qu’il nous faut trouver ! Le
temps ! s’écria Lutin Facteur. Comment trouver le temps ? -
Et si on construisait une machine à remonter le temps ? demanda Père Noël. -
Comment peut-on fabriquer une telle machine ? interrogea Lutin Rocky. -
Je me souviens, expliqua Lutin Artisan que lorsque j’étais à l’école de
Lutingénieur, j’avais construit un prototype de machine à remonter le temps.
Elle doit encore se trouver dans mon grenier. -Génial !
s’écrièrent Lutin Futé, Père Noël et tous les lutins. Lutin
Grosse tête était resté pensif au bout de la table. -
Mais à quoi va bien pouvoir servir cette machine ? Père
Noël expliqua : -
Nous ne pouvons pas refaire l’histoire. Nous savons que le Père Fouettard va
remplir les cheminées avec du charbon. Il nous faut intervenir avant pour
qu’elles ne se bouchent pas.
Un
silence pesant se fit dans la salle de réunion.Chacun
réfléchissait. On pouvait entendre un moutin voler. La
neige commençait à recouvrir les toits. Au loin des volets claquaient et une
porte grinçait. Le
vent, que l’on imaginait glacial, soufflait de plus en plus fort.
-UN TRAMPOLINE !!!!!!
line……line…..line. Tous regardèrent Lutin Futé éberlués.

Mais
pourquoi un trampoline? interrogea Lutin Grosse tête. ça ne servira à rien. Je
préfère l’idée de Lutin Artisan.
- Mais si ! On pourrait utiliser
le trampoline pour atteindre les cheminées et retirer le charbon qui les
encombre, répondit Lutin Futé.
- Nous sommes pressés, nous n’avons
plus assez de temps ! rétorqua le Père Noël. Les
lutins échangèrent leurs idées, le ton monta et le chahut s’installa.
Finalement, les lutins se mirent d’accord pour que Lutin Artisan aille chercher
son prototype.
Quand il arriva dans son grenier, le
prototype n’était plus à sa place. Lutin Artisan fouilla dans tous les recoins
mais ne le trouva pas. Il
retourna dans la salle de réunion et s’exclama : - On
a volé ma machine ! - Je soupçonne le Père Fouettard d’avoir dérobé ton prototype, dit le Père
Noël.

Une
heure s’était écoulée depuis que l’on avait appris la disparition de la machine
à remonter le temps. Le Père Noël et les lutins devenaient fous. - « Que faire ?
» disait l’un. - « Je ne sais pas »
répondait l’autre. Soudain le Père Noël cria : - « SILENCE ! Si c’était le Père
Fouettard le coupable, il aurait déjà activé la machine et on se trouverait
soit dans le passé, soit dans le futur. » Lutin artisan ajouta : - « Oui, peut-être, mais lorsque la machine remonte le temps, personne ne
s’en rend compte, à part… celui qui l’active. » - « Finalement c’est peut-être
l’un d’entre nous ! » répliqua Lutin Rocky, sans mâcher ses mots.
Le Père Noël
et les lutins décidèrent à l’unanimité de renvoyer Lutin Artisan fabriquer un
nouveau prototype de cette machine à remonter le temps. Ils ne voyaient que
cette solution. La décision était prise, il fallait maintenant que Lutin
Artisan s’empresse de construire la machine. Il s’isola dans son atelier. En y
entrant, il comprit que le temps n’avait pas été modifié. En effet, la télécommande
qui activait la machine à remonter le temps était toujours là, sur son établi
en désordre. Il était rassuré, ce qui prenait le plus de temps dans la
fabrication, c’était l’électronique. Fabriquer une autre télécommande aurait
demandé trop de temps. Lutin Artisan se réjouit de cette découverte et se hâta.
Alors qu’il s’activait à la tâche, tout à coup, une personne de sa taille,
couverte d’une cagoule rouge brisa la fenêtre et entra dans l’atelier. Ce
mystérieux personnage se jeta sur la télécommande. Lutin Artisan prit peur, et
se mit à appeler à l’aide : - « Au
secours ! Au secours ! » Les lutins et le Père Noël qui n’étaient pas loin de
là, entendirent ses appels et se précipitèrent à son secours. Lutin Artisan
était perché sur le dos du cambrioleur qui tentait de se débarrasser de cette
charge, en vain. - « Je ne te lâcherai pas ! » criait-il lorsque les Lutins et
le Père Noël entrèrent dans l’atelier. Les Lutins n’eurent pas beaucoup de
difficultés à maîtriser ce petit homme cagoulé. Ils le plaquèrent au sol en le
maintenant bien fermement. Le Père Noël se pencha alors sur lui et lui ôta la
cagoule rouge. Ce fut la stupéfaction, lorsqu’ils découvrirent le visage
familier de Lutin Futé. - « Mais,
qu’est-ce que cela veut dire ? » - « A
quoi joues-tu ? Nous n’avons plus le temps !» Le Père Noël osa : - « Pourquoi as-tu voulu nous nuire ?
»
Lutin Futé, semblait regretter son acte, il haussa les épaules et répondit
dans une voix à peine audible : - «
Je voulais juste que vous trouviez mon idée intelligente… C’était une bonne
idée le trampoline… Alors, je me suis vengé, pendant vous discutiez pour savoir
si Lutin Artisan devait aller chercher son prototype, je me suis enfui,
personne ne m’a vu. Je suis allé dans le grenier de Lutin Artisan juste avant
qu’il n’arrive et j’ai pris la machine, je l’ai emmenée chez moi parce que
personne n’était d’accord avec mon idée ! »

Ils
partirent en 4ème vitesse vers la maison de lutin Fûté. Ils ramenèrent la machine
dans la salle de réunion. Tous les lutins se ruèrent dans le prototype. Ils
arrivèrent au moment où le Père Fouettard allait commencer à boucher les
cheminées. Par chance, ils avaient trouvé un filet de pêche oublié par lutin
Artisan.
Ils le lancèrent sur le Père Fouettard et ne lui laissèrent aucune
chance de s’échapper.
Ils
l’envoyèrent dans les oubliettes de Noël pour le restant de ses jours.
Père
Noël amena les cadeaux aux petits enfants qui se réveillèrent avec leurs jouets
devant le sapin, comme d’habitude.
Fin
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haut
E Le
monstre et le petit garçon
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Il était une fois un monstre des cavernes qui terrorisait la ville de San
Francisco. Ce monstre ignoble était obèse,
tout rouge , avec quatre yeux globuleux et jaunes, deux bouches aux dents
pointues et cariées et une queue longue et tranchante.
Pourtant il n’était pas méchant car il ne
mangeait que des gâteaux au chocolat .
Le maire de San Francisco lança un appel pour se débarrasser du monstre. Un
petit garçon répondit à son appel.

Il
s'appelait James, c'était le fils d'un pâtissier et il
était connu pour son intelligence et sa
débrouillardise. Pour ses dix ans, il était plutôt grand et musclé. Derrière
ses lunettes, ses yeux de myope lui donnaient un air timide et gentil.
Il
était gai et souriant. James
savait bien que le monstre n'était pas méchant car il l'avait surpris à
plusieurs reprises en train de prendre les gâteaux que son papa n'avait
pas vendus. Il
décida de prouver à tous que le monstre devait rester dans la ville.
Ainsi, la communauté qui le rejetait découvrirait ses qualités. A la
veille de Noël ...
 passer
votre souris dessus
A
la veille de Noël, James se rendit chez le maire pour le convaincre que le
monstre était gentil et qu’il ne fallait pas lui faire de mal.
Alors
qu’ils discutaient, ils entendirent une explosion terrible suivie de hurlements
de terreur. Le maire bondit à la fenêtre et il eut juste le temps d’apercevoir
le monstre qui s’enfuyait à toutes jambes couvert de chocolat. Au même moment,
le téléphone sonna. James, qui avait compris ce qui venait de se passer, se
sentait terriblement triste et ne savait plus de quel côté se mettre. Le maire
raccrocha, rouge de colère.
-
Tu vois bien que ce monstre est dangereux ! Je ne peux plus supporter
cela ! J’envoie l’armée sur le champ ! Tu dois comprendre James que
je n’ai plus le choix.
Le
petit garçon resta sans voix. Comment pouvait-il encore défendre ce monstre
après ce qu’il venait de faire !
Le
maire téléphona au Général des Armées :
-
Je vous donne l’ordre d’abattre le montre tout de suite.
Au
même moment, à l’autre bout de la ville, sur la grande place où avait été
installé le grand sapin de Noël, une bande de jeunes skateurs s’entraînaient
pour le championnat de skate électronique. L’un d’eux, emporté par la puissance
de son skate, ne put éviter le sapin et le heurta violemment. Le grand arbre
chancela et s’effondra sur le grand magasin de jouets de la ville dans lequel
se trouvaient encore des centaines de personnes dont la famille du maire.

Personne
ne put empêcher ce désastre. Les pompiers tentèrent de pénétrer dans le magasin
mais le sapin obstruait l’entrée. Devant l’impuissance des secours, James eut
l’idée de faire appel au monstre. En
suivant les empreintes laissées par celui-ci, il se dirigea vers la forêt et
pénétra dans la caverne du monstre. Il le vit prostré, malheureux, pleurant sur son sort.
- N’aie pas
peur, je ne veux pas te faire de mal. Un sapin s’est écroulé sur le grand
magasin de jouets de notre ville. Peux-tu aider les pompiers à le soulever ?
Le
monstre se retourna, observa attentivement le jeune garçon audacieux. -
Pourquoi les aider alors que tout le monde me rejette ? - Si tu acceptes d’aider les pompiers, les
habitants ne te rejetteront plus !
Convaincu,
il se rendit sur le lieu du sinistre. Alors que la nuit tombait, le monstre
éclaira la grande place avec ses quatre yeux globuleux et jaunes. A l’aide de
sa longue queue tranchante, il découpa le sapin.
Les pompiers pénétrèrent dans le magasin. Au milieu
des poupées des peluches et des petites
voitures, ils dégagèrent toutes les victimes.

Le
lendemain, le monstre fut décoré.
Il reçut la médaille d’or de la personne la
plus courageuse de San Francisco des mains du maire et du général des armées.
La population reconnaissante lui offrit un énorme gâteau au chocolat à son
effigie. Quant
au père de James, persuadé par son fils, il lui proposa de venir travailler
comme livreur de pâtisseries et de le payer en fondants en chocolat.
Le monstre ne put refuser une telle offre et fondit en larmes lorsqu’il
aperçut inscrit dans le ciel le mot "MERCI".
Fin
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haut
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